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LA CONTREBASSE

  • Une pièce de Patrick Süskind
  • Mise en scène Xavier Lemaire
  • Avec Didier Constant
  • Production : Atelier Théâtre Actuel et Objectif 300
  • Genre : Théâtre
  • Durée : 1h20
  • À partir de 12 ans
  • Date : Du 06 au 30 juillet 2016
  • Début : 18h40 - fin 20h00
  • Date de relâches : les 11,18 et 25 juillet 2016
  • Nom du théâtre : Balcon (Théâtre du)
  • Adresse du théâtre : 38, rue Guillaume Puy - Avignon

Dans son petit appartement, un personnage, contrebassiste de l'Orchestre national nous interpelle, il nous parle de son instrument, de son histoire, de son rôle dans l'orchestre, de son rapport passionnel avec cet instrument. Mais c'est un homme frustré et névrosé qui va se révéler devant nous. Son instrument étant, en même temps, sa raison de vivre et son cauchemar. Il va nous confier également l'amour fantasmatique qu'il voue à une jeune mezzosoprano, nommée Sarah. Il n’a jamais été remarqué par cette chanteuse, mais il imagine qu'il va profiter de la première de L'Or du Rhin, qui se donne le soir même pour crier, juste avant le début de la représentation, « Sarah ! ».
C’est un texte magnifique sur le paradoxe de la vie d’artiste, sur la passion qui pousse à la solitude, sur la grandeur et la petitesse d’une vie de musicien d’orchestre.

Un contrebassiste se confie à nous, grandeur et misère d'un artiste fonctionnaire.
Nous sommes tous un peu les contrebassistes de nos vies !
Le magnifique texte de Süskind servit par un comédien tendre et puissant.
NOTE D’INTENTION
Xavier Lemaire d’où vous est venue l’idée de ce spectacle ?
En octobre 2015, Thibaud Houdinière, avec qui je travaille régulièrement, me glisse à l’oreille que Didier Constant voudrait jouer la Contrebasse et désirerait que je le mette en scène…
Quelle merveilleuse satisfaction que d’être désiré pour orchestrer une aventure alors que souvent la fonction de metteur en scène vous oblige à porter le projet et influer le désir de ses partenaires.
Je relis donc cette œuvre magnifique de Süskind et j’imagine Didier Constant dedans. C’est une évidence et je fonce dans le projet

Vous n’êtes donc pas le porteur du projet ?
Non pas du tout ! Pour cette contrebasse, si je n’en ai pas la paternité, je prends à cœur mon rôle de « mère », et en cela Didier Constant et Thibaud Houdinière m’ont donné carte blanche. J’ai donc contacté Serge Barbuscia pensant que le Théâtre du Balcon est le plus bel écrin pour ce spectacle ; il a été emballé par l’idée et nous avons pu trouver une programmation pour le festival off 2016. J’ai réuni mon équipe de création habituel (Caroline Mexme au décor et Didier Brun à la lumière), Hervé Meudic du Théâtre de Chaville et Carl Hallak de Marly le Roi, nous ont offert des résidences pour répéter et le Théâtre de l’Abbaye de Saint Maur nous permet de faire l’avant première du spectacle en échange de représentations de mon spectacle Zigzag en octobre prochain. Un joli foisonnement de talents et d’envies au service de cette belle aventure !

Alors la Contrebasse c’est quoi ?
Dans son petit appartement, un personnage, contrebassiste de l'« Orchestre national » nous interpelle, il nous parle de son instrument, de son histoire, de son rôle dans l'orchestre, de son rapport passionnel avec cet instrument. Un homme passionné, frustré et névrosé va se révéler devant nous. Son instrument étant sa raison de vivre et son cauchemar. Il va nous confier également l'amour fantasmatique qu'il voue à une jeune mezzosoprano, nommée Sarah. Il n’a jamais été remarqué par cette chanteuse, mais il imagine qu'il va profiter de la première de L'Or du Rhin, qui se donne le soir même pour crier, juste avant le début de la représentation, « Sarah ! ».
C’est un texte magnifique sur le paradoxe de la vie d’artiste, sur la passion qui pousse à la solitude, sur la grandeur et la petitesse d’une vie de musicien d’orchestre.

Comment avez-vous abordé la mise en scène de ce seul en scène « La contrebasse »?
Un seul en scène c’est d’abord un acteur.
Didier Constant est un comédien tendre et puissant, excentrique et introverti, sensible et percutant…Il possède un abatage fantastique (dû aux milliers de représentations qu’il a joué dans des pièces divertissantes) et une sensibilité incroyable (à l’exemple de son rôle de Saturnin dans « Angèle » mis en scène par Yves Pignot).
Il incarne donc, déjà, tout le paradoxe et l’humanité du Contrebassiste.
Un seul en scène c’est comprendre pourquoi le personnage se confie à nous.
J’ai donc imaginé que cet homme vivait dans une boite de contrebasse et comme une boite à musique qui s’ouvre à nous et nous envoie sa ritournelle, sur scène une immense boite de contrebasse va s’ouvrir à nous et nous révéler son occupant et sa compagne, la contrebasse. Alors on percevra le chant lyrique et mélancolique d’un personnage « aquoiboniste » pétrit de rêves et de cauchemar…
Enfin un seul en scène, c’est un travail intime de direction d’acteur. Avec Didier Constant, sur ce texte merveilleux qui transporte le spectateur du rire aux larmes, de la colère à la tendresse, du profane au sacré, nous avons poussé loin l’interprétation pour rendre cette aventure drôle, sensible et unique.

La contrebasse, est-il un spectacle réservé aux musiciens classiques ?
Pas du tout ! C’est un spectacle qui rassemble les amateurs de musique classique mais aussi les spectateurs friand d’histoires insolites et universelles.
Les grands textes sont comme des pièces d’or dont on n’a jamais fini de rendre la monnaie… et cette Contrebasse est une sacrée pièce d’or ! De l’amour de son instrument, à la destruction de celui-ci, de sa vie d’artiste fonctionnaire, à sa quête d’amour absolu, le personnage se raconte dans une quête initiatique avec son instrument, qui nous rappelle à chacun, que nous sommes tous un peu contrebassiste dans nos vies et que nous aspirons tous un jour à crier « Sarah » en plein concert (c’est une image)!
Xavier Lemaire MOLIERE 2015 théâtre public pour “Les Coquelicots des Tranchées”
Un seul en scène c’est d’abord un acteur. Didier Constant est un comédien tendre et puissant, excentrique et introverti, sensible et percutant…Il possède un abatage fantastique (dû aux milliers de représentations qu’il a joué dans des pièces divertissantes) et une sensibilité incroyable (à l’exemple de son rôle de Saturnin dans « Angèle » mis en scène par Yves Pignot). Il incarne donc, déjà, tout le paradoxe et l’humanité du Contrebassiste. Un seul en scène c’est comprendre pourquoi le personnage se confi e à nous. J’ai donc imaginé que cet homme vivait dans une boite de contrebasse et comme une boite à musique qui s’ouvre à nous et nous envoie sa ritournelle, sur scène une immense boite de contrebasse va s’ouvrir à nous et nous révéler son occupant et sa compagne, la contrebasse.
Alors on percevra le chant lyrique et mélancolique d’un personnage « aquoiboniste » pétrit de rêves et de cauchemar…
Enfi n un seul en scène, c’est un travail intime de direction d’acteur. Didier Constant nous propose une interprétation sur ce texte merveilleux qui transporte le spectateur du rire aux larmes, de la colère à la tendresse, du profane au sacré.
GALERIE
Soutien(s) : L’Atrium de Chaville, Centre Culturel Jean Vilar de Marly le Roi, Théâtre de L’Abbaye de Saint Maur
Contact pro :
Fiona de Carolis 06 28 90 86 30
f.decarolis@atelier-theatre-actuel.com