La Callas oubliée raconte l’histoire intime de Maria, la femme, et non pas celle de la DIVA, racontée par les journaux à scandales. Pas celle de la Callas glamour du star-system, mais celle de la femme fragile et forte à la fois, du temps où elle était myope, un peu trop « boulotte », toujours en voyage entre l’Amérique et la Grèce ou l’Italie jusqu'à sa consécration mondiale en « Divina Cantatrice ».
Dans un dialogue enlevé entre la protagoniste et deux hommes, tour à tour père, amant, mari et personnage de Dario Fo, la pièce évoque les rencontres, les histoires d’amour et les passions liées au chant de celle qui a participé à la modernisation de l'opéra et qui restera à jamais dans les mémoires.
La Callas oubliée est le dernier texte écrit par Dario Fo (prix Nobel de littérature 1997) avec sa compagne Franca Rame, juste avant qu'elle ne disparaisse en 2013. Une symétrie s’établit entre les deux femmes, deux géantes, l'une dans l'art du théâtre et l'autre dans celui de la scène lyrique.
créaTion en france : avignon 2016
« un conTe pour le ThéâTre, à la fois émouvanT eT drÔle. un TeXTe jouissif
eT jubilaToire. une proposiTion conTemporaine eT originale »
NOTE D’INTENTION
Dans un dialogue entre la diva et deux hommes, la pièce évoque le quotidien à partir de la naissance et loin des feux de la rampe, les rencontres, les combats, même contre soi-même, les histoires
d'amour et les histoires des passions : celles de l'amour et celles liées au belcanto de la grande cantatrice, qui, pratiquement unique, participa au tournant
révolutionnaire de l'Opéra.
La Callas oubliée, loin des querelles de spécialistes sur la qualité évolutive de sa voix, sur la place qu'elle occupe parmi les plus grandes sopranos de l'histoire de l'opéra, est du théâtre raconté, l'histoire de Maria Callas qui devint de son vivant même, un des derniers «monstres sacrés» de la scène.
Celle qui fut surnommée la diva, mais aussi la «tigresse», chantait comme si sa vie en dépendait!
Ce texte lui rend hommage.
Il reprend l'histoire de la Callas croisée avec celle de Dario Fo, alors qu'il était décorateur et qu'elle était cette myope, un peu trop empotée, toujours en voyage entre l'Amérique et la Grèce ou l'Italie.
Mais il s'agit aussi d'un voyage antique dans un monde fait de mythes, qui respire la chair. Le corps n'est pas un instrument, et pourtant c'est par le corps que tout commence pour Maria.
En résulte un délicat portrait d'une femme fragile qui se tyrannise pour atteindre la perfection...
Un cocktail savant et dévastateur fait de passion et de fragilité, le tout à la « sauce Dario Fo ».
Dans ce voyage, le spectateur revivra les états d'âme de Maria avant qu'elle ne devienne La Callas. Il passera du rire à la tristesse, du drame au sourire, de la force à l'émoi, dans une narration théâtrale
pétillante et dans un style propre à Dario Fo, dont la mise en scène veut suivre et respecter l'imaginaire de l'auteur.
Peinture délicate, cette fresque faite de passion et de fragilité raconte la femme avant qu'elle soit la diva Maria, avant d'être La Callas.
Philippe Pierrard 06 81 20 73 37 Massimiliano Verardi 06 17 23 57 47
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