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Faust

  • Un spectacle écrit par Goethe (Traduction de Gérard de Nerval)
  • Mise en scène Ronan Rivière
  • Adapteur Ronan Rivière
  • Avec Ronan Rivière, Jean-Benoit Terral, Anthony Audoux, Clémence Azincourt, Jérôme Rodriguez, Sarah Tick, Léon Bailly
  • Production : Scène et Public - Cie Voix des Plumes
  • Genre : Théâtre
  • Durée : 1h25
  • 10 ans
  • Date : Du 07 au 30 juillet 2016
  • Début : 14h40 - fin 16h05
  • Date de relâches : les 12,19 et 26 juillet 2016
  • Nom du théâtre : Petit Louvre (Théâtre Le) - Chapelle des Templiers
  • Adresse du théâtre : 3, rue Félix Gras - Avignon

Dans son cabinet de travail, au clair de lune, Faust s’emporte contre lui-même. Méphistophélès, un être surnaturel, apparaît et lui propose un pacte : s’il réussit là où Dieu a échoué, et s’il parvient à lui faire toucher l’infini sur terre, alors Faust consentira à lui offrir son âme. Ranimé par une nouvelle jeunesse, Faust s’engage dans un tourbillon romantique et fantastique où il s’abîme et se retrouve.

aprÈs le succÈs du reviZor, ronan riviÈre propose une adapTaTion dynamique
eT fidÈle du chef d’oeuvre de goeThe.
NOTE D’INTENTION
Faust est une œuvre rare : elle réussit à allier une poésie pure et une intrigue pleine de rebondissements. Un des couples les plus mythiques de la littérature (Faust et Marguerite) émerge de cette œuvre folle, qui renouvelle aussi l’image populaire du diable par la figure de Méphistophélès. J’ai voulu, comme je l’avais fait sur le Revizor, en faire une réduction qui la simplifie et lui rende sa popularité sans en trahir l’esprit ni la plume. Mon objectif est de présenter une version de Faust accessible, qui en resserre l’intrigue et qui en mette en lumière l’humour, le romantisme échevelé et les multiples actions. Je veux montrer que c’est une œuvre vivante, puissante et enlevée, sublimée par la traduction de Gérard de Nerval, bien loin de la tragédie verbeuse que certains ont en tête.
J’imagine un jeu d’acteurs à la frontière de la colère, de l’humour et de l’angoisse, Il faut trouver la vie de cette œuvre, sa légèreté, et évidemment l’énergie de troupe, le jeu commun qui feront entendre l’histoire.
J’imagine un escalier, dont les marches sont en bois usé et l’armature en acier, qui mène vers l’obscurité. Il forme des angles, des espaces, et crée un labyrinthe manipulé par Méphistophélès pour perdre Faust…
La pièce est accompagnée et ponctuée par un piano arrangé par le compositeur pour produire une alternance de musique pure et de bruits sourds, à l’aide de mécanismes, de feutres et de pédales…
Nous passons des ténèbres à la lumière sans qu’on s’en rende compte, comme si le diable lui-même jouait avec le soleil et la lune. De grandes ombres, des passages de faisceaux étroits et obscurs à des lumières plus larges et plus soutenues entraînent le public dans un labyrinthe de lumière... Elle crée des apparitions, des disparitions, des sensations de flottements ou d’envols… Elle donne le sentiment que la pièce se passe par une chaleur étouffante qui accentue la folie et le drame des personnages, qu’ils sont harassés par le soleil et par la lune. Ils ne dorment plus, le diable les brûle déjà. Avec des dispositifs spéciaux, faits de ventilateurs et réflecteurs, jaillissent l’illusion soudaine des flammes et du vent.
GALERIE
Contact pro :
Pierre Beffeyte 06 62 63 36 69
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